Le plaisir de la cueillette sauvage !

Au Canada, ils ont l'été indien, avec les paysages en feu, les feuillages rouges, orangés, bref, la carte postale.

Chez nous c'est moins évident mais tout de même ! Avez-vous remarqué comme la vigne rouge porte bien son nom depuis une semaine ? Et le temps est encore clément, ce qui nous laisse tout loisir d'aller nous balader à la compagne.

Aujourd'hui je vous propose de rendre les balades ludiques en y ajoutant la cueillette sauvage.

Cette année, pour moi ça a commencé avec les mûres. La nature nous a gâtés, il y en avait à foison (à l'heure où cet article est publié, c'est fini pour les mûres).

Ensuite, j'ai eu la chance de faire mes réserves de fruits d'aubépine pour les décoction de cet hiver (à moins que je ne me décide pour une teinture mère...

Puis il y a eu les figues, le raisin, les prunes, les mirabelles...

Les chemins sont bordés de trésors, il suffit de lever un peu la tête et de la pivoter sur les côtés !

Ah je vous ai mis l'eau à la bouche avec tout ça et vous voilà bien déçu car vous avez raté le coche...

Rassurez vous, il reste encore quelques surprises : les châtaignes (qui font partie des aliments équilibrants de la balance acido-basique (un peu de naturopathie au passage), les noisettes (bien qu'elles semblent peu présentes cette année) ou encore les noix.

Sans oublier que l'automne nous fait l'honneur de sa visite et apportera avec lui l'humidité indispensable au développement des champignons.

Évidemment tous ces fruits ont des vertus santé indéniables et vous aurez avantage à les consommer.

Quelques règles de cueillette

Attention, sauvage ne veut pas dire se comporter comme des brutes. Non, on respecte ce que la nature nous offre et quelques règles qui vous éviterons quelques désagréments...

En premier lieu, on fait attention à ne pas cueillir ou ramasser trop près du sol.

Le danger évité : l'échinococcose

Ensuite après la balade on vérifie si le corps n'a pas transporté de tique, auquel cas il faut la retirer ou se la faire retirer le plus tôt possible (dans les 24h).

Le danger évité : la maladie de Lyme

Ensuite, on pense qu'il y a des animaux qui se nourrissent de ce que vous aller ramasser et/ou d'autres promeneurs.

Donc la cueillette se doit d'être raisonnable : ne cueillez que ce que vous êtes sûr(e)s de manger ensuite et dans les quantités que vous consommerez, pas plus.